Réveil en beauté

Un temps hors du temps.
Le passage du rêve à la réalité est un moment si particulier.
Comprendre pendant ces quelques secondes que l'on transfère son corps astral dans son corps physique et se reconnecter avec son environnement. Et ses premières interrogations, lorsque les yeux à moitié ouvert, on se demande ou l'on est, quel jour nous sommes, quelle heure est-il?

Un légère lueur s'est déjà frayé un chemin dans la chambre. Très vite je réalise que je ne travaille pas. Mon réveil n'a pas sonné et il doit etre 8h, peut être même plus en cette matinée d'hiver ou les jours sont si courts.
Mon esprit encore en transition, se remet à jour.

Nous sommes dimanche matin et par le plus grand des bonheurs je me trouve chez toi, dans ton lit.
Quelques souvenirs de la veille me reviennent et le temps de remettre toutes les pièces du puzzle dans ma tête, je peux me focaliser sur le présent.
Ma tête est tourné vers la fenêtre. Rien ne bouge, aucun bruit. Je me demande même si tu es présente à mes côtés ou si tu es déjà levée.

Mes yeux sont maintenant grand ouvert et je peux avoir une maîtrise parfaite de mon environnement. Jusque là, je n'ai pas bougé d'un pouce. Je fais glisser une main dans mon dos et tâte le plus loin possible pour inspecter si je sens la chaleur de ton corps. Je ne veux pas encore me retourner. Laisser la surprise de tomber sur une partie de peau qui me donnerait un plaisir immense de te savoir encore avec moi.
Je tâte délicatement sous la couette afin de ne pas te réveiller si tu es encore endormie. Le lit est grand et j'avance ma main comme pour chercher un réconfort que je ne trouve pas encore.
Soudain, je tombe sur une forme.
Elle est moelleuse et brûlente.

Mon coeur est rassuré de te savoir encore là!
J'effleure doucement cette partie sur laquelle mes doigts se sont heurtés. Elle est bombée et délicieusement charnue.
Je continue l'exploration à l'aveugle faisant courir ma main au creux de ta peau et je constate avec délectation qu'il s'agit de tes fesses, lorsque une fente se dévoile à med doigts curieux.
L'effet que me procure ce touché est immédiat et un désir m'envahit.
Comme je ne souhaite pas te réveiller, je vais essayer de me tourner sans faire de mouvements brusques.
Je veux que tu te réveilles de la plus belle des manières. Sentir mon corps t'enlacer et te serrer pour t'offrir une sortie de rêve majestueuse.
Discrètement, je me contorsionne pour faire une rotation à 180°.
Les frémissements de la couette ne t'ont pas alarmer et tu dors toujours à poings fermé.
J'ai alors une vue imprenable sur ta chevelure noire bouclée qui me fait face.
Instantanément, une odeur des plus sensuelle vient me chatouiller les narines. Elle est encore plus forte après une nuit sous les draps.
Je respire à pleins poumons ces effluves magiques et aphrodisiaques qui me donnent une envie incontrôlable de me jeter sur toi.
Mais je me retiens. Je veux profiter de cet instant unique pour continuer à me nourrir de ce fluide envoûtant qui me chatouille les narines.

J'apprroche mon visage près de ton cou, là où se dégage le plus fort de ton odeur phéromonale.
Je renifle de brèves inspirations pour me transcender de l'adrénaline de ce nectar ennivrant.
Si proche de toi, je ne peux m'empêcher de poser mes lèvres au creux de ton épaule pour déguster le délice de ce met exquis.
Noyé dans cet océan de bien-être, mon cœur s'accélère. Mon corps entier est submergé par une décharge incontrôlable de flux énergétiques.
Un frisson me parcoure le dos et mes poils se hérissent sur ma chair. Instinctivement, mes parties érogènes se réveillent. Mes tétons pointent, mon anus se relâche et mon sexe se met à durcir fortement.

Ce dernier, pris d'une excitation spontané se contracte sous l'emprise de l'émotion qu'il reçoit grâce à ton pouvoir attractif sans pareil.
Tout se chamboule dans ma tête et un instinct des plus primaires m'obscède sans que je ne puisse le maîtriser.
J'accentue mes caresses. Mes mains se font plus pesantes sur ta peau. Ma bouche affamée sillonne ton dos de part en part à la recherche de nouvelles zones à conquérir.
Le désir fougueux de te faire l'amour augmente jusqu'à son paroxysme. Je ne tiens plus, j'ai en vie de toi.

Mon sexe toujours en attente de trouver un chemin de réconfort, trépigne d'impatience.
Je ne peux attendre plus longtemps. Comme s'il s'agissait d'un besoin vital, je ne peux que le satisfaire.
J'essaie alors de me frayer un chemin dans ton entre-cuisse.
Pas facile puisque tes jambes ne sont pas écartées. Pourtant grâce à la volonté de ma raideur, j'y arrive non sans mal.
Malheureusement, je me retrouve coincé par tes cuisses qui serrent l'entrée de ton vagin.

Je reste quelques secondes ainsi, commençant quelques légers mouvements de va et vients, espérant qu'elles me laissent l'autorisation de visite.
Je dois faire vite si je ne veux pas que tu t'éveilles avant que je pénètre.

Déjà, de petits mouvements m'indiquent que tu ne vas pas tarder à ouvrir les yeux. Sans doute as-tu ressenti ma présence dans tes rêves et ton corps t'appelle à la réalité pour profiter de cet instant unique.
Avant cela, je dois réussir mon entreprise de pénétration, afin de prolonger ton rêve.
Pour se faire, j'écarte soigneusement tes fesses pour me laisser une ouverture plus béante et que la direction à emprunter soit facilitée.

J'arrive à l'entrée de ton puits.
Une humidité se fait déjà sentir. Quelques gouttes viennent lubrifier mon gland qui n'a plus qu'à glisser pour se mettre au chaud dans ta grotte.
J'y suis presque, je fais basculer mon bassin en avant pour donner une impulsion supplémentaire.

C'est le moment que tu choisi pour t'agiter. Inconsciemment tu as compris ce qu'il se passait. Je ne sais pas si tu es réveillée mais tes bras gesticulent, tes jambes de raidissent et tes fesses se cambrent.
Il semble que tu acceptes mon initiative. Ton corps à lui aussi un regain de désir et semble vouloir rentrer en fusion avec le mien.

Ma progression est lente mais déterminée. A peine arrivé à la moitié, un premier son sort de ta bouche.

J'en suis assuré maintenant, tu es bel et bien avec moi, dans le royaume des vivants.
Je ne perds pas une miette de ton visage qui se détache doucement de Morphée.
Tes paupières clignent. Un sourire perceptible se détache de tes lèvres. Une sensation de douceur se dévoile sur ton visage.

"Bonjour mon ange, te dis-je avec un large sourire."

Peu enclin à me répondre encore, tu acquiesces de la tête.
Comme tu sembles ne pas me rejeter, je m'enfonce plus profond jusqu'à la garde.
Je ne pourrais aller plus loin et je profite de ce moment pour t'enlacer fort et te serrer au plus près de moi. Les mains cramponnées sur tes seins, je ne fais plus qu'un avec toi.
J'aimerais que cet instant dure une éternité tant je ressens un bien-être total d'être ainsi en communion parfaite avec toi.

Des gémissements de plaisir sortent inexorablement de ta bouche lorsque j'entame des mouvements plus marqués.
Tu es sous mon emprise et rien ne peu plus m'arrêter.
Tu l'as bien compris et tu ne t'y opposes guère. D'ailleurs, il serait maintenant trop tard pour faire marche arrière, tant je suis dominé par la frénésie a****le de mon envie.

Le rythme s'accélère, les saccades deviennent plus brutales. Mes mains accentuent le joug sur ta poitrine au point de les presser comme des oranges. Pinçant en même temps tes tétons qui durcissent sous le poids de mes doigts.
Je suis comme une bête affamée qui ne lâchera pas sa proie avant d'être arrivé à sa fin.
Des cris plus aigus me font penser que tu oscille entre plaisir et douleur. La maltraitance de tes glandes mammaires avec l'excitation jouissive d'un assaut subi et non consenti.
Toi et moi savons que ce contraste est encore plus excitant encore.
Je me sens pousser des ailes. Mon corps est comme possèdé par une force incommensurable. Je ne maîtrise plus la situation alors que je m'apprête à me décharger en toi. Ma bouche au creux de ton cou vient mordre ton épaule inconsciemment, faisant accroître tes gémissements.
Emporté par une fougue que toi seule peux satisfaire je sens approcher la jouissance.

Tu le comprends aussi et comme s'il était nécessaire de m'aider, tu me glisses d'un ton hypnotisé:

"Oui vas-y, remplis moi, j'adore ça."

Ces mots résonnent comme le juge de paix de notre ébat matinal.
Dans un dernier élan, je me laisse aller à l'implosion de mon corps. Mes muscles entiers se relâchent d'un coup pour libérer la pression qui m'oppresse.
Tel une cocotte minute, j'explose de partout et mes cris de jouissance sonnent comme une libération.
Mon cœur s'est accéléré brusquement durant ces secondes et je peine à retrouver un second souffle après ce dernier plaisir exquis qui vient clôturer ma ruade.

L'après devient plus calme. Je desserre l'étreinte de mes mains sur ta poitrine tout en restant en toi pour d'ultimes coups de reins, afin de déverser jusqu'à la dernière goutte.

Je me laisse aller maintenant au plaisir des caresses sur ton corps et de tendres baisers dans le cou et le dos.
Je me sens si bien dorénavant que je ne peux sortir de toi. J'aimerais rester ainsi des heures à profiter de la délectation de ton corps chaud et odorant qui me fait rester sur mon petit nuage.

L'énergie dépensée se fait sentir et mon corps m'appelle de nouveau vers le repos. Je ferme les yeux en continuant de profiter de notre alchimie corporelle. Mes caresses s'estompent doucement et mes lèvres restent figées sur ton dos. Mon esprit prend le large et je repasse dans ma tête, les images de ce délicieux réveil.

Il n'en faut pas plus pour que je retombe dans le royaume des rêves. Laissant ainsi les images flotter en suspension. La réalité redevient floue et je ne distingue plus la limite.

Un temps hors du temps. Rêve ou réalité, qu'importe.
Je suis avec toi, apaisé de la sorte.